A capella






Restaient, emmurées dans le silence des consternations
Les cordes de la voix
La bouche ouverte engouffrait l'air
Les sons restaient cloîtrés dans les réminiscences
Il a fallu creuser en douceur sous les reliefs incertains pour les faire vibrer
Rocailleuses de tant de séquestration
Il a fallu ouvrir les larges allées de l'appel
Aller réveiller le besoin tapi dans les viscères pour le chant des nécessités
La voix entr'ouverte avec pudeur, étonnée sous sa propre contenance
Le plaisir vibrant des  lignes de l'écho sur les murs de ma cellule
Chanter, chanter, à nouveau, la voie est libre
Et sur elle se dépose les cailloux qui signaleront les pas du retour







Mai 2015